SLASH: Orgy of The Damned (2024)
Bon, on le présente plus mais pour les ignares, Slash, rock star planétaire, guitariste d’un des plus grands groupes de rock Guns & Roses. Voilà. Donc lorsque l’on n’a plus rien à prouver, que l’on fait un album pour le plaisir, et que en plus on invite des gens qui sont dans le même état d’esprit, dégagés de toute pression de vente et uniquement le plaisir, rien que le plaisir et bien…c’est bingo ! Comme dirait le colonel Hans Landa dans Inglorious bastards. Rien de tel qu’un bon retour aux fondamentaux, ça ne peut pas faire de mal avec les pointures qui parsèment cet album de blues, ah oui, parce que j’ai oublié de vous dire, ce sont des reprises de blues excepté le dernier titre qui est un instrumental totalement dispensable quand on s’est tapé tout ce qui précède. De toute façon dès le premier titre, « The pusher », on est dans le bain, du blues, du blues et du blues et rien que du blues et ça envoie, aux voix, aux guitares évidemment, et allez, vous voulez des noms ? Brian Johnson, Steven Tyler, Iggy Pop, Chris Robinson, Paul Rodgers, Demi Lovato (eh oui), Beth Hart, Dorothy et… Billy Gibbons, la guitare du Top. Mes préférés ? On s’en tape putain ! C’est du blues ! Tout est bon ! Le genre d’album à écouter dans sa voiture, ou à siroter un bon Jack Daniels, ou au lit en charmante compagnie, du blues je vous ai dit. Sans lui pas de rock, pas de hard rock pas de heavy metal pas de… c’est du blues bordel, c’est là-dessus qu’on apprend à jouer de la guitare et ou à chanter, du blues, on retourne à l’école de la musique de la rue et on fait ses gammes. Je le dis depuis le début de cette chro… Du blues bordel ! Et c’est trop bon et à écouter sans modération. Merci à Slash et à ses potes pour avoir remis a l’honneur les tablatures de la loi et d’indiquer la marche à suivre pour la jeune génération.
TEE ROBS